(suidheann) « (il) s’assied » ; ʃaᴜndrɪ꞉ (seanndraoi) « magicien, sorcier » ; tɪ꞉dʹɩ (taoide) « marée».
Pour flottement entre ɪ꞉ et i꞉, voir sous i꞉.
ì ne se rencontre que comme premier élément de la diphtongue ì꞉a (cf. § 207).
§ 140. Il existe plusieurs sons e, difficiles à situer exactement les uns par rapport aux autres, et dont la répartition ne se laisse pas toujours déterminer avec précision ; les variations individuelles sont par ailleurs considérables en ce qui concerne les sons e : chez les sujets d’âge moyen, ou jeunes, l’e long est un son relativement fermé, et l’e bref, en règle générale, est plus ouvert ou du moins plus large. Chez les sujets plus âgés, e long est demi-ouvert, e bref au moins aussi fermé que e long. La prononciation de e bref varie de plus selon les phonèmes environnants, la voyelle étant relativement fermée devant h, relativement ouverte devant r. On distingue ici seulement les principaux types, en essayant de se conformer dans la transcription à la prononciation la plus usuelle parmi les sujets d’âge moyen : le même sujet pouvant prononcer le même mot avec un e différent, à quelques instants d’intervalle, il a paru vain de chercher à atteindre une approximation plus stricte.
e ne se rencontre que dans peu de mots, représentant une variété fermée de ᴇ devant h ; on entend ainsi : bʹrʹeh (breith) « se saisir de » ; vʹeh (bheith) « être » ; tʹeh (te) « chaud » (cf. § 289) ; on peut au reste avoir bʹrʹᴇh, vʹᴇh, tʹᴇh ; de même : bʹehirʹ (beithir) « bête sauvage » ; bʹrʹehəv (breitheamh) « juge » ; klʹehɩrʹɩ fʹirʹ (cleithire fir) « homme grand et gros ».
e꞉ représente une voyelle d’avant dont la hauteur et l’ouverture varient, selon les sujets, depuis la position ᴇ꞉ (cf. § 144), chez