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ET SES APPLICATIONS À L’ASTRONOMIE.

À la vérité, certains doutes ont été émis sur l’interprétation de l’expérience de Michelson, le calcul fait à ce sujet prêtant à quelques objections ; mais ces doutes ne paraissent pas partagés par la majorité des physiciens, et nous admettrons le principe d’Einstein de la constance de la vitesse de la lumière, d’où va se tirer toute la théorie de la relativité restreinte[1].

II.

7.Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de préciser plusieurs points. Nous avons parlé de temps et de longueur. Cela n’a de sens que si les observateurs placés sur différents systèmes savent mesurer ces grandeurs. Nous avons, par hypothèse, un système variable S animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport à un système σ ; ce sera, par exemple, une droite glissant d’un mouvement uniforme sur une autre.

8.Soit envisagé S ; tout d’abord, quand dirons nous qu’un point M de S est à égale distance de deux

  1. Un point est encore à noter. Dans les théories classiques relatives à l’éther les équations sont réduites à la forme linéaire. Qu’adviendrait-il, dans les problèmes qui nous occupent, si l’on ne se limitait pas à cette approximation ? C’est une question à laquelle il n’est pas possible, actuellement, de répondre. On ne peut donc pas dire que l’on a épuisé toutes les alternatives, en restant aux anciens points de vue.