Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/15

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être pas l’orthographe, un brevet d’immortalité, que ces préfaces honteuses où la vanité littéraire fait l’humble et la modeste, saluant par leurs noms les moindres pygmées de la critique et leur demandant l’aumône de quelques compliments. Si on ne pense pas un peu de bien de son livre, le publier est une impertinence. J’avoue, pour rentrer dans l’égotisme bien permis de ces sortes de préfaces, que, sans que j’aie aucune prétention au chef-d’œuvre, M. de l’Étincelle serait resté en portefeuille, si je n’avais eu quelque espoir d’amuser encore ceux qui ont goûté Passeroun et les autres romans d’une moindre étendue, réunis sous le titre collectif du Perroquet de Walter Scott. Je me suis imaginé qu’il y aurait quelque chance de succès pour une composition où l’auteur resterait naturel et vrai, là même où les incidents semblent s’écarter des événements ordinaires de