Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/171

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» Adieu, séide de l’ogre de Corse ! j’espère que tes épaulettes à grosses cloches ne me coûteront ni un bras, ni une jambe, ni un œil. Je n’ai fait qu’une fille qui sera jolie, ma foi, et je veux revenir en état de faire un garçon qui ait tous ses membres, comme son père. Je pars sous trois jours ; annonce-le au général ***. Je remercie mon cousin d’être resté à Paris ; j’avais peur qu’il ne lui prît envie de jouer à l’émigré et de me tirer un coup de fusil de la frontière.

» Ton ami,    Maurice Babandy. »