Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/18

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usage, y compris le panégyrique obligé de Walter Scott qui a élevé le roman à la dignité de l’histoire. Je suis privé de puiser à ce fonds commun, par cela même que voilà quinze ans tout-à-l’heure que je contribue à le grossir, dans une série de prospectus et d’articles de Revue, d’avant-propos et de feuilletons où je commence à me répéter moi-même. Mon avis est d’ailleurs qu’il faut laisser ces thèses aux critiques ordinaires, qui trouvent plus agréable de disserter ex professo que d’analyser les livres soumis à leur examen ; car, pour analyser, il faut lire, et ces messieurs n’en ont pas toujours le temps quand bien même ils daigneraient le faire.

Pour ma part, je m’accuse d’avoir quelquefois eu recours à ce système ; ainsi j’absous consciencieusement ceux qui me rendront la pareille ; mais je le jure par les mânes de Cervantes et de Fielding, de Lesage et de Walter Scott, ce n’est jamais par dédain pour