Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

démentir, quoiqu’il m’en coûte quelquefois de raturer certaines inspirations qui viennent assez naturellement à l’imagination méridionale d’un auteur, que les ultra-classiques peuvent accuser d’avoir introduit quelques uns des faux dieux du culte étranger dans la littérature nationale.

Hélas ! ce fut un péché de jeunesse, dont je demande bien pardon… non pas auxdits ultra-classiques, mais à ces écoliers plus forts que moi, qui m’en veulent tant d’avoir commis ce péché quinze ans avant eux.

De toutes les préfaces, la plus commode, mais la plus ennuyeuse, est celle qui se tient dans les généralités d’une grave dissertation, passant en revue les romans anciens et modernes, le roman historique et le roman bourgeois, le roman psycologique et le roman intime, nouvelles inventions de notre siècle. Il y a là-dessus des phrases toutes faites, pour qui veut les retourner à son