Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/20

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les premiers à me défendre si les deux volumes que je fais paraître aujourd’hui me suscitaient quelques mauvaises querelles.

Comme cependant le plus sûr est de ne compter que sur soi, je dirai aux graves aristarques qui conservent le vieux préjugé contre le roman, que je n’ai nullement renoncé à publier au moins une histoire encore, ne serait-ce que celle de la république d’Arles, lorsque j’aurai consciencieusement étudié sur les lieux l’histoire des vieilles républiques d’Italie, ses alliées du moyen âge. Depuis long-temps je travaille à populariser cette ville d’Arles si importante autrefois, lorsqu’elle marchait dans sa force et dans sa liberté, si cruellement effacée aujourd’hui dans la grande unité française. Mes compatriotes ont bien voulu reconnaître que quelques uns de mes écrits avaient contribué à réveiller l’antique souvenir de notre Homme de Bronze : je con-