Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/21

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tinue ; peu importe le moyen, si j’atteins le but. Voilà qui explique le second titre de cet ouvrage : Arles et Paris. Si ce titre n’est que le second, c’est que, placé en première ligne, il promettrait plus qu’il ne tient ; or, il ne s’agissait nullement d’offrir ici un tableau complet d’Arles, opposé à un tableau complet de Paris. Si, d’un autre côté, le premier titre n’a un sens qu’à la fin du second volume, c’est peut-être encore par une combinaison artificieuse de l’auteur arlésien, de peur qu’un titre plus caractéristique ne rendît l’autre inutile.

Au reste, c’est là ce qui inquiétera fort peu le lecteur si le roman l’amuse, et le critique s’il veut bien y trouver quelque mérite littéraire.

Quand je dis roman, en parlant de cette histoire, je m’attribue peut-être plus d’invention que je ne devrais ; car je ne raconte