Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/215

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ritoire que M. Mazade, qui aurait voulu me mettre de son côté, mécontent de ma neutralité diplomatique, a essayé de me piquer en m’accusant de favoriser plutôt son adversaire, et cela par une vraie provocation à la révolte. — En vérité, disait-il l’autre jour à Maurice, M. d’Armentières se plaint à tort que nous sommes ici deux contre un : les femmes ne sont-elles pas au fond toutes des royalistes et des aristocrates ?

» C’est bien imprudent à M. Mazade d’avoir révélé ainsi mon opinion à M. d’Armentières, qui depuis ce temps-là se tourne de mon côté pour me demander mon approbation du regard, toutes les fois qu’il se fait le champion de notre cause, et que l’ennemi l’accable sous le nombre. Mais il faut voir avec quelle gravité je dissimule mon sentiment, alors même que le vaincu excite mon intérêt ou ma pitié. M. Mazade seul a conservé le droit de me faire rire, quand, acculé dans les derniers retranchements d’une question, cerné de deux ou trois dilemmes, il s’échappe par une de ses éternelles bouffonneries. Que je te répète un de ses mots