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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/22

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rien qui ne soit arrivé ; la plupart de mes personnages vivent encore, et je n’ai pas même toujours pris la peine de déguiser leurs noms : autre calcul peut-être pour rester forcément dans le vrai au risque de blesser quelques personnes par mes indiscrétions ; mais le moyen qu’un auteur puisse être discret ! J’en connais un qui a déjà mis en scène son propre père avec toute sa famille. J’en avertis mes amis charitablement : que ceux d’entre eux qui ont eu dans leur vie privée ou publique quelque aventure un peu dramatique, et qui ne veulent pas que j’en fasse une nouvelle pour une Revue ou un roman en deux volumes, se gardent bien de m’en faire le confident ; toutefois je demande poliment l’autorisation préalable, pour peu que je sois sûr de l’obtenir. C’est ce que j’ai fait à l’égard de M. de l’Étincelle et de ses deux familles : celle d’Europe et celle d’Amérique. Si j’en ai agi un peu plus cava-