Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/220

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génie politique de mon mari ; rien n’est plus vrai, car il exerce encore aujourd’hui une influence fâcheuse sur son existence, en l’entretenant dans une opposition systématique au gouvernement, lorsque tant de gens bien moins compromis que lui se sont ralliés ou se rallient tous les jours très avantageusement. M. d’Armentières, qui est, lui aussi, très dévoué à son cousin, et qui aime jusqu’à la franchise de ses contradictions, déplore cette opiniâtreté qui le condamne à un rôle si nul dans le monde.

» — Quoi donc ! me disait-il, mon cousin ne s’aperçoit pas qu’il perd de précieuses facultés dans un cercle obscur, lorsqu’il pourrait les appliquer à des intérêts glorieux pour le pays et pour lui. Quelle objection sérieuse peut-il faire à un gouvernement qui n’en a aucune contre les capacités, pourvu qu’elles renoncent à le combattre en dehors des limites constitutionnelles ? Il néglige de réclamer son grade de chef d’escadron et la croix d’honneur quand le roi a confirmé tant d’autres grades et tant d’autres croix des cent jours. Il sait de