Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/223

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fallait le disputer aux soucis de la politique active, et aux devoirs d’une haute position ? Aussi, sans en demander tant, je me contenterais de le voir réintégré dans son grade, avec un simple ruban à sa boutonnière, mais rallié au gouvernement ; car j’ai toujours à craindre que les haines et surtout l’ambition de M. Mazade, qui ne peut être général que par une révolution, n’entraînent mon loyal et désintéressé Maurice dans quelque conspiration obscure.

» M. d’Armentières soupçonne que le futur général est déjà affilié à quelque société secrète où il ne lui manque plus que de faire recevoir son ami. Il faut vraiment qu’il aime bien son cousin, pour venir ici chercher de continuelles contradictions, et s’exposer à s’entendre reprocher dans la haute société où il est admis, de fréquenter une maison dans laquelle on ne parle du gouvernement qu’avec un mépris quelquefois bien outrageant ; mais il espère ramener Maurice à des sentiments plus conformes à sa véritable opinion et à ses intérêts. Quelque jour Maurice lui rendra justice. — Quant à