champagne qui devinrent ton excuse dans cette dévote réunion ? dit Maurice.
— Je ne sais, répondit Mazade, si j’avais besoin d’une excuse : tout ce que je disais était bien reçu, et je vis que, grâce à mes fonctions cléricales, j’aurais pu me permettre plus encore sans compromettre mon caractère de soldat religieux. Mademoiselle Eléonore de Rollonfort sourit à deux ou trois de mes saillies de hussard, et avant que nous fussions sortis de table, elle m’avait invité solennellement à passer une partie de la belle saison au château de Rollonfort. Enivré de mes honneurs comme Vert-Vert des caresses des nonnes, je ne sus pas refuser, et voilà comment j’ai fait connaissance avec un des plus beaux châteaux de la Normandie.
— J’espère, monsieur Mazade, dit Odille, que votre roman n’est pas fini là.
— Je n’ai pas de secret pour vous, continua Mazade ; et puisque vous vous y intéressez, je puis, sans abuser de cet intérêt, ajouter en quelques mots que j’ai réellement commencé à Rollonfort un roman auquel une royaliste comme vous, madame,