Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/277

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autres un vieux chevalier de Saint-Louis, M. de Faisanville, qui, ne pouvant se figurer être jamais en compagnie roturière, gratifie royalement de la particule tous ceux à qui il adresse la parole : Il ne manqua pas de me saluer du nom de M. de Mazade, et quoique la bonne mademoiselle Éléonore de Rollonfort m’eût prévenu de cette manie, il finit par m’impatienter, tout libéralisme à part. Cependant je me contentai de prendre sur lui l’avantage d’une plaisanterie que je dois vous raconter, parce qu’elle amena, entre la noble tante et moi, une explication qui diminuera peut-être à vos yeux le mérite de mes succès, mais vous prouvera du moins que si j’ai été fidèle à mon humeur de mauvais plaisant parmi les nobles, leur société ne m’a pas rendu plus fat qu’auparavant.

— Monsieur de Mazade montera-t-il à cheval ce matin ? me demanda dès le second jour M. de Faisanville ; — monsieur de Mazade veut-il faire une partie de billard ? — monsieur de Mazade par-ci ; — monsieur de Mazade par-là ! !... — Je vous demande bien pardon, monsieur le chevalier, répondis-je