Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/320

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ser la journée avec madame Babandy, entra en ce moment, et cette conversation en resta là. Mais M. d’Armentières, arrivé à Paris, n’oublia pas la commission de sa cousine, qui reçut le lendemain, par un exprès, le billet suivant :


« Ma chère cousine,

» Je n’ai pu joindre Maurice hier soir, et ce matin j’arrive trop tard chez lui ; il était sorti avant sept heures, mais en disant au portier qu’il ne rentrerait pas, se proposant de retourner ce soir à Bellevue. Je ne vous écris donc que pour l’acquit de ma conscience, chère cousine, et pour vous renouveler l’assurance de mon respectueux dévouement.

» Théodose d’Armentières.

» P. S. Ce que vous m’avez dit m’ayant rendu questionneur, je ne vous cacherai pas qu’on m’a appris que la police était sur la trace d’un complot ; mais que cette nuit même tous les conspirateurs avaient été arrêtés. Le journal n’en dit rien encore ce