Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/325

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mer les deux amis, les comprenait, dans une phrase générale, parmi ceux qui ne pouvaient long-temps échapper à la police mise sur leurs traces.

Toute la journée, des figures suspectes avaient rôdé autour de Bellevue.

À chaque bruit qui frappait de loin son oreille, la triste Odille se relevait sur son lit, écoutait attentive, et puis laissait retomber de nouveau sa tête souffrante quand elle n’entendait plus rien. Tout-à-coup, il lui semble qu’on a ouvert la petite porte du kiosque : quelqu’un marche certainement dans l’allée des peupliers, le voilà sous la fenêtre de la chambre principale : il appelle à voix basse et prononce le nom d’Odille… C’est lui, dit-elle ; aussitôt, sans lui répondre, elle descend, ouvre la porte de l’escalier, et reconnaît M. d’Armentières.

— Mon cousin ! s’écrie Odille avec l’accent d’un désappointement pénible… et Maurice ?

— Maurice ! répond M. d’Armentières ; n’est-il pas ici ?