Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/326

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Hélas ! non.

— Je venais l’avertir, le sauver, lui porter un passeport que voilà, ma cousine ; car il faut qu’il fuie s’il en est temps encore… Silence : j’ai été suivi, les agents de police auront sauté par-dessus les murs ; mais tant mieux, puisque Maurice n’y est pas !… Venez, montons dans votre chambre,… et en disant ces mots, il entraînait madame Babandy qui prêtait l’oreille au nouveau bruit de pas qu’on entendait dans le jardin….

— Ma cousine, dit M. d’Armentières quand ils furent dans la chambre, un Dieu sauveur m’a envoyé ; j’ai été prévenu que, sur un avis, heureusement inexact, on devait venir ici arrêter cette nuit même mon cousin : j’arrivais trop tard pour le prévenir lui-même, je serai arrivé à propos pour le sauver, en dépistant la police pendant deux ou trois jours… Secondez-moi.

— Quel est votre projet ? demanda Odille, tout entière à une seule pensée.

— Vous allez le voir,… donnez-moi une des redingotes de mon cousin... Ah ! sa robe