Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/351

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venir de M. d’Armentières ne se présentât pas quelquefois à son esprit. Elle s’étonnait de n’entendre plus parler de lui, depuis qu’elle avait appris par une tierce personne qu’il était sorti de prison ; lorsqu’une de ces amies persévérantes, qui ne savent que faire de leur journée à la campagne comme à la ville, lui apporta charitablement un journal, où elle lut ce qui suit :

« Le capitaine Babandy a éludé jusqu’au bout les recherches de la police. Une lettre du Havre nous annonce qu’il s’est embarqué, il y a dix jours, sur le brick la Zéphirine, faisant voile pour les colonies espagnoles. On croit que le lieutenant Mazade est encore caché en France, et l’on parle même d’un duel qui a eu lieu, la semaine dernière, entre lui et un ancien garde du corps ; celui-ci aurait été blessé gravement. »

Madame Babandy remercia le ciel d’avoir sauvé Maurice ; quant à la seconde partie de cette nouvelle, elle comprit que ce ne pouvait être que M. d’Armentières qui était le