grand garçon et puisse marcher seul. Je vous rends responsable au moins de tout ce qui pourrait désormais donner un démenti à mes pronostics. Je vous délègue toute mon autorité doctorale sur votre ami, monsieur de Beaurevoir ; et si quelque symptôme vous inquiète entre ma visite du jour et celle du lendemain, faites-moi prévenir, j’accourrai, ou venez me consulter, je vous rassurerai. Adieu, messieurs, je vais voir si un petit Normand conçu depuis neuf mois se décide à venir aujourd’hui au monde. Si vous avez envie d’être parrain, la marraine et la mère en cherchent un, monsieur de Beaurevoir.
M. de Beaurevoir répondit à cette proposition en demandant si la marraine était jolie.
— C’est ma femme, dit M. Malart.
— Et vous croyez qu’elle m’accepterait pour compère ?
— Ce serait avec plaisir, je vous assure.
— Je serai donc parrain, dit M. Beaurevoir.
— À la bonne heure, dit M. Malart, nous reparlerons de cela dès que l’enfant sera