Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/393

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venu au monde. Et il sortit de fort bonne humeur.

— Il ne se doute de rien ! s’écria Alfred de Beaurevoir quand il crut le docteur Malart au bas de l’escalier. Qu’en penses-tu, d’Armentières ?

— Je pense que tu feras bien d’être parrain puisque tu l’as promis ; mais à ta place je n’irais pas plus loin.

— Ah ! j’avais oublié l’aventure d’Armand ; mais quelque intéressante que je la trouve, puisqu’un si long récit te donne la fièvre, remettons la conclusion à demain.

— Non, j’ai terminé ; j’en étais resté, je crois, à ce que devint Armand après son déjeuner.

— C’est-à-dire au déjeuner qu’il attendait encore ; mais, mon cher Théodose, en quelle année de l’ère chrétienne places-tu la date de cette histoire ?

— Je te l’ai déjà dit, en 1812 environ.

— Oh ! alors, je sais d’avance le dénouement de ton allégorie. J’avais peur que ce fût au moyen âge, ce qui deviendrait par trop sérieux : ton docteur serait un vrai