Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/57

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Babandy, je le vois ; car, ce que vous ignorez peut-être, il en est encore une autre qui porte le même nom, mais d’une origine étrangère. Oh ! je me le rappelle fort bien, votre grand-père, ou plutôt votre bisaïeul, demeurait rue de la Calade.

— Rue de la Calade, oui, c’est cela, monsieur Petit ; et il était propriétaire de la Bellugue en Camargue.

— Justement.

— À qui appartient cette terre aujourd’hui ?

— À qui ? eh, mais la Belugue appartient à quelqu’un qui me touche de près. Ma foi, capitaine Babandy, je ne m’étonne plus de l’affection que nous nous sommes tout d’abord sentie pour vous sans vous connaître : vous êtes le rejeton d’un vieil arbre du sol.

Depuis cette explication, les soins de M. et de madame Petit pour le convalescent redoublèrent encore ; mais comme tous mes lecteurs ne sont pas obligés de savoir ce que valait à Arles la recommandation du