Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/271

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« Senor don Antonio, il y va de l’honneur d’une femme, de sa raison, de sa vie ; je vous attends ici le jour que vous fixerez vous-même, mais ne tardez pas. Ou vous me comprenez, et vous n’hésiterez pas à écouter celle qui veut vous voir ; ou ma lettre sera inintelligible pour vous, et vous viendrez en chercher l’explication, etc.

» Paul. »


Le docteur avait bien recommandé à Paul de ne pas contrarier la belle visionnaire, et d’éviter toute discussion inutile sur ses visions et ses rêves, de peur de l’agiter davantage. Paul se garda donc bien de lutter contre ce nouveau symptôme d’une imagination malade ; après avoir écrit, il laissa Odille seule, et alla exécuter ses ordres sans lui faire aucune objection.