Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/397

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celle consent à laisser ce secret sous le linceul de Maurice Babandy, qui pourrait en revenant à la vie ne pas se croire lié par la promesse que j’ai faite de le taire. Enfin, monsieur, comme vous seriez embarrassé dans le monde pour expliquer comment la mort de votre cousin peut vous dispenser d’épouser sa veuve, voici une déclaration signée par elle, et attestant d’avance qu’elle refuse l’offre de votre main et vous dégage de toutes vos promesses, tout en restant reconnaissante de votre fidèle dévouement. À vous tout l’avantage d’une honorable retraite, monsieur. Vous ne vous plaindrez donc pas de nous.

M. d’Armentières était attéré par cette apparition ; il se remit toutefois de son trouble pour répondre :

— Ce n’est pas ici le moment de nous expliquer, monsieur ; je serai à vos ordres partout où vous voudrez, et il sortit.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Je vous le répète, Odille, dit Maurice, il n’y aura pas de duel entre nous, il y a deux mois, je vous aurais pas parlé ainsi ; mais ne