yeux de M. Justin d’Allinall adressaient surtout sa réflexion.
— Les méchantes femmes sont rares sans doute, reprit M. d’Allinall, cependant il y en a,…. comme il y a de méchants maris, j’en conviens, madame.
— Eh bien ! monsieur, je vous assure, quant à moi, que si un de ces maris-là m’était échu en partage, je lui en passerais beaucoup avant d’avoir recours à une loi qui me paraît devoir être un encouragement au scandale et à l’immoralité.
— Vous êtes heureuse en ménage, madame, on le voit bien……
— Si je ne l’étais pas, croyez, monsieur, que j’aurais assez de philosophie pour ne pas me plaindre d’un mal sans remède.
— Diable, pensa M. Justin, elle est sur ses gardes, je suis repoussé avec perte et je ferai mieux de m’en tenir aux généralités de la question. — Décidément, madame, la loi aurait tort avec une majorité de dames, poursuivit-il tout haut, quoique nos législateurs aient reçu quelques pétitions signées de