toute leur fortune comme je leur lègue la mienne.
» J’excepte du don de tout ce que je possède, fait à M. Théodose d’Armentières, sous la condition stipulée, ma bibliothèque, mon musée anatomique, mes instruments de chirurgie, mes dalhias et ceux de mes manuscrits ci-après désignés.
» Je fais don de ma bibliothèque, depuis le rayon no 1 jusqu’au rayon no 20, au docteur Goury, à Paris ; et depuis le no 21 jusqu’au no 41, au docteur Allègre, à Hyères. M. d’Armentières se réservera seulement les ouvrages de belles-lettres, et même parmi les livres de médecine, je le prie de conserver :
» 1o Quilleti callipædia, seu de pulchræ prolis habendæ ratione, poema didacticum, dédié au cardinal Mazarin avec cette épigraphe : Pulchrâ facial te prole parentem, Londoni, impensis J. Bowyer, mdccviii.
» 2o Pasqualicus puerorum emasculator ob musicam quo loco habendus, in-4o, Divinto, 1665.
» 3o Sevogt, Dissertatio de spadonibus, in-4o, Ienæ, 1690.
» 4o Judicia varia de conjugio spadonum, Lugduni, 1691.
» 5o Commentaire sur le 28e aphorisme de la Section VI des aphorismes d’Hippocrate, suivi d’une nouvelle recette contre la goutte et la calvitie, in-12, 1831, ouvrage tiré à 10 exemplaires seulement.
» Je prie mon correspondant de Toulon, le docteur Nestor Ruy, d’accepter mon petit musée anatomique, sauf le squelette no 5 d’un chien mort de vieillesse, malgré une opération délicate faite par moi audit chien, lequel squelette Théodose d’Armentières conservera en souvenir de mon adresse chirurgicale.
» Je lègue mes instruments au docteur Leroy d’É-