Page:Picot - Nyrop - Nouveau recueil de farces françaises des XVe et XVIe siècles, 1880.djvu/16

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NOTICE SUR LES PIECES

promet à son mari , s’il veut bien l’en tirer, de le servir désormais,

Si com preude famé doit fere (i), mais le reste du récit est très-diflférent. On n’y retrouve pas notamment l’histoire du « rollet ». c’est-à-dire du papier sur lequel le mari , tourmenté par sa femme , inscrit toutes les corvées auxquelles il est condamné. Ce détail caractéristique figure , au contraire , dans un conte allemand que M. Gaston Paris a bien voulu nous signaler (2). Une femme, pour plaire à son mari, écrit sous sa dictée la liste des choses qu’elle doit faire. Les deux époux vont ensemble à la foire, mais, au retour, le mari s’enivre et tombe dans l’eau. La femme , au lieu de l’en tirer comme il l’en prie , court à la maison afin de consulter son papier. L’homme, sauvé par (i) Montaiglon et Raynaud, Recueil général des Fabliaux, I) 97. — Le fabliau intitulé Le Cuvier {ibid., , 126) n’a de commun avec notre farce que le titre. Il en est de même du conte de Boccace et de celui de La Fontaine. (2) J. Pauli, Shimpf unn £rMs< (Strassburg, 1522). herausgegeben zon H. Oesterley (Stuttgart, 1866, in-8 ), n" 139 : Einer ichrieb seiner Frawen etwat, an einen Zedel.