Page:Picot - Nyrop - Nouveau recueil de farces françaises des XVe et XVIe siècles, 1880.djvu/195

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DE DEUX JEUNES FEMMES. *°9 Car, tousjours je les soustiendray. , Je vois a vous , et si verray Tout au long vostre beau procès. 215 Attendez moi ; je vois plus près. Dieu gard ! Qu’y a il de nouveau ? La Première Ha ! monseigneur, bon jour et beau. Nous avons grand mestier de vous ; p. 7) Ces hommes ne cessent tousjours 220 De nous reprendre et nous tancer, Voulant nos queues décrotter Quand nous venons de quelque part. La Seconde Monsieur, que le diable y ait part ! Ils nous meinent tant orde vie ; 225 C’est une grande enragerie Du mal qu’ils nous font endurer. Maistre Antitus Ça, ça ,• que les voye arriver ! Venez ça , venez , mes bourgeoises ; Ces hommes vous font tousjours noises ; 230 Venez , que je vous reconforte.

et tancer. — 222 Et veuUent — 224 que m.