Page:Picot - Nyrop - Nouveau recueil de farces françaises des XVe et XVIe siècles, 1880.djvu/196

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
110
IV. — FARCE NOUVELLE

La Première
Monsieur, si je n’estois plus forte
Que mon mary, il me battroit.
Voire a grand tort, non pas a droit ;
Il ne cesse de me maudire, 235
Et me veut contraindre de dire
La ou je vois et en quel lieu..
Maistre Antitus
Et ils font les maux, sainct Matthieu ?
p. 74 Sainct Jean, je vous en vengeray !
La Seconde
Monsieur, entendez tout de vray 240
Que, quand venons nous promener
Pour plaisir de quelque quartier.
Nos maris en parlent tousjours.
Et si nous veulent a tous coups
Garder d’aller traisner nos coues, 245
Et puis ils disent qu’ils se jouent
Et que ce n’est que leur manière.
Maistre Antitus
Que je la voyse par derrière ;
Je veux parler a leur sibi.

238 le. — 243 queues. — 248 voye.