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Page:Piedagnel - Jules Janin, 1877.djvu/156

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jules janin

(car il ne put jamais retourner à l’Académie) et, en même temps, sur son épée officielle, − véritable objet de luxe, à coup sûr, dans le costume de ce critique bienveillant dont l′arme loyale fut toujours une plume étincelante et légère !

On nous pardonnera facilement d’avoir évoqué ces souvenirs du 9 novembre 1871. Nous revenons, d’ailleurs, à la séance du 2 mars 1876, si remarquable à tous égards.

L’éloge solennel de Jules Janin a été prononcé par le récipiendaire, et ensuite par M. Cuvillier-Fleury (qui, devant le cercueil du grand écrivain, avait noblement exprimé déjà les vifs regrets de l’Académie). Les deux orateurs ont célébré, avec une éloquente conviction, la grâce, l’esprit et la bonté du maître, et les applaudissements de l’assemblée sont venus prouver combien cette louange chaleureuse et méritée trouvait d’écho dans tous les cœurs.

Voici en quels termes excellents M. John Lemoinne a parlé des prestigieux lundis de Jules Janin :