Tidbalth. Du fait que ces personnages ont à leur suite des comtes, comites, il est à supposer qu’ils étaient tous royaux, rois, ou rois en tutelle. Leur caractère de subordination ressort de l’octroi de la charte, qui leur est fait par Ædelberht ; et parmi ces rois inférieurs, on relève encore les noms d’Ældelric, d’Heardberth, Eádberht Pren[1] et Ealhmund : ce dernier fut le père du célèbre Ecgberht de Wessex.
Parmi les territoires qui furent incorporés au royaume de Mercie, l’un est célèbre sous le nom de Hwiccas : il comprenait, alors, tout le diocèse de Worcester. Cette petite province ne garda pas seulement ses rois jusqu’à une époque très avancée, mais elle eut encore et fréquemment, plusieurs rois à la fois : ainsi O’sric[2] et Oshere[3] ; Ædelweard[4], Ædelheard[5], Ædelric[6], et probablement, O’swudu, y régnèrent entre les années 704 et 709.
Quelques années plus tard, entre 757 et 787, on retrouve trois frères, Eánberth[7], Ealdred[8] et Uhtred[9] réclamant le titre royal dans le même district, alors qu’Offa, leur parent, règne dans la Mercie. Il est certain que ce grand royaume avait toujours formé plusieurs états distincts : au temps de Penda (626-656), la tradition rapporte que les Angles du Milieu étaient gouvernés par son fils Peada[10], alors que Merewald, un autre de ses fils était roi des Hécans de l’Ouest, peuple du Herefordshire. Dans l’importante bataille