ment en proie, ne provient pas tout simplement de l’abominable conduite de Jacqueline. En tout cas, je n’y suis pour rien, puisqu’il m’aime, me le dit et ne m’adresse aucun reproche. Quant à l’enfant, je lui en parle le moins possible, et lorsque je le fais, je ne remarque plus chez lui ces signes de contrariété, ces marques d’impatience qui me faisaient tant de peine au début.
Mais comment se fait-il que lui, qui n’a rien de caché pour moi, il ne me dise pas la cause de son chagrin ? Je pourrais, sinon le consoler, du moins partager sa douleur.
C’est à n’y rien comprendre !
Bientôt je vais être mère : le moment approche, je suis toute joyeuse.
Mais non, puisqu’il ne partage pas ma joie !
Je lui en veux maintenant : sa conduite est ridicule, inexplicable.
Aujourd’hui, il m’a paru plus gai. C’est