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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/35

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LES OPALINES


Or, voici que cela s’éteint,
Que tout s’évanouit sans cause,
Hélas ! et s’absorbe soudain
En la splendide apothéose

De l’astre qui vient d’éclater
Dans l’azur qu’éblouit sa face,
Et que dévore sa clarté
Impétueusement vorace.

Ils sont beaux, les matins vêtus
De myriades d’étincelles,
Mais quel dommage qu’impromptus
Ils soient fragiles autant qu’elles !