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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/36

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LE SOIR DE LUNE

i


Des fresques, un lutrin, des chandeliers gothiques,
D’énormes parchemins aux habits monastiques,
De vieux ors endormis sur des blasons de ducs,
Des marbres patinés et des bahuts caducs !…
La pièce grande ouverte en l’ombre se recueille :
On entend au dehors, qui frissonnent, des feuilles.

ii


La lune, visiteuse au pas silencieux,
En long épanchement s’achemine des cieux,