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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/95

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Depuis… le rêve est loin. Devant mes pas lassés
Qui ne vont plus joyeux en des rumeurs de fête,
Je vois s’agrandissant l’ombre de mon passé
Déjà plus grand que moi, me dépassant la tête.

Depuis !… L’àge a coulé, le ciel s’est obscurci,
J’ai poursuivi l’espace et la gloire rebelle !
Depuis !… Mon avenir, dame, s’est rétréci,
Mais l’avenue, énorme, est toujours aussi belle !