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NOTES

noms et par des fêtes. Voilà l’usage de la semaine bien établi en Amérique. Leur année, de 365 jours, était partagée en 12 mois de 30 jours, avec cinq jours épagommes. »

(Bailly, Hist. de l’astr. mod., 1. 7, § 19.)

« Les Méxicains avaient, au lieu de la semaine, une période de cinq jours. Leurs mois étaient de 20 jours, et 18 de ces mois formaient l’année, qui commençait au solstice d’hiver, et à laquelle ils ajoutaient cinq jours. Il y a lieu de penser qu’ils composaient, de la réunion de 104 ans, un grand cycle, dans lequel ils intercalaient 25 jours. Cela suppose une durée de l’année tropique plus exacte que celle d’Hipparque, et, ce qui est remarquable, elle est la même, à très-peu-près, que l’année des astronomes d’Almamon… Quand on considère la difficulté de parvenir à une détermination aussi exacte de la longueur de l’année, on est porté à croire qu’elle n’est pas leur ouvrage et qu’elle leur est venue de l’ancien continent. Mais de quel peuple et par quel moyen l’ont-ils reçue ? Pourquoi, si elle leur a été transmise par le nord de l’Asie, ont-ils une division du temps si différente de celles qui ont été en usage dans cette partie du monde ? Ce sont des questions qu’il paraît impossible de résoudre. »

(Exposition du système du monde, l.5, ch.3.)

(8). PAGE 147, VERS 8.


Oh, quel étonnement ! il vit l’homme nouveau Nommer en les montrant et l’Ourse et le Taureau.

C’est une chose bien digne de remarque que le nom d'Ourse donné à deux constellations composées de sept étoiles, dont quatre forment un carré long et trois une espèce de queue. Les ours n’ont point de queue ; et cependant ces constellations ont été désignées par ce nom, dès la plus haute antiquité, chez des peuples de la haute Asie, chez les Phé-