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NOTES

Le Kittis est l’une des montagnes les plus septentrionales de la Laponie.

« Vers le milieu de l’heptagone formé par les triangles se trouvait une base plus grande qu’aucune qui eût jamais été mesurée (elle fut de 7407 toises), et sur la surface la plus plate, puisque c’était sur les eaux du fleuve (de Tornéo) que nous devions la mesurer, lorsqu’il serait glacé. » (Maupertuis, Figure de la terre).


(3). PAGE 252, VERS 2.


Où Vénus du soleil franchira l’orbe immense,
Et surprendre à ce dieu l’aveu de sa distance.

Des savants de diverses nations se dispersèrent sur les différents points du globe pour observer, en 1761, le passage de Vénus sur le soleil : Le Gentil à la côte de Coromandel (voyez les notes du Vme chant), l’abbé Chappe à Tobolsk, Pingré à l’île Rodrigue, près l’île de France, Maskelyne à l’île Sainte-Hélène, Masson au cap de Bonne-Espérence. L’Académie de St.-Pétersbourg envoya des astronomes sur les confins de la Tartarie et de la Chine.

Le second passage, en 1769, fut observé avec le même zèle par l’abbé Chappe en Californie, où il mourut de la peste ; par Pingré, à Saint-Domingue ; par le P. Christophe, capucin, à la Martinique. L’Angleterre envoya huit observateurs sur divers points du globe. Le roi de Suède en plaça douze dans ses états. Le roi de Danemarck, un à Wardus. Sept autres occupèrent divers points de la Laponie russe, de la Russie d’Asie, de la mer Caspienne. Ainsi plus de trente personnes observèrent ce passage sur tous les points de l’Europe, où il y avait des observatoires permanents.