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Sur une poulie, mobile autour de l’axe d (fig. 11), s’enroule une corde pmonq que tendent les deux poids p et q ; ceux-ci glissent sur deux plans inégalement inclinés da, dc ; les deux brins mp, nq de la corde sont tendus de telle sorte qu’ils soient respectivement parallèles aux plans da, dc. De plus, la figure est faite de telle sorte que la projection de du rayon dn sur l’horizontale hf soit les deux tiers du rayon de la poulie, tandis que la projection dg de dm sur l’horizontale hf vaut un tiers du


même rayon. Il s’agit d’évaluer la composante du poids q suivant nq ou dc et la composante du poids p suivant mp ou da ; voici, au sujet de cette évaluation, ce qu’écrit Léonard :

« Le poids q, à cause de l’angle droit n, au-dessus de df, pèse les deux tiers de son poids naturel qui était trois livres, qui reste en puissance de deux livres ; et le poids p qui, lui aussi, était trois livres, reste en puissance d’une livre, à cause de m rectangle au-dessus de la ligne hd, au point g ; donc nous avons ici deux livres contre une livre ».