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Une barque gisait sur le sable éventrée (page 217)

CHAPITRE xvi

LE DÉSERT


Tout était prêt enfin, et la caravane allait partir, lorsqu’on s’aperçut que Congo manquait. Où était-il ? Ou s’était-il fourré ? Kerbiquet, qui n’était pas fort patient, commençait à crier et à le donner à tous les diables, lorsqu’on vit accourir le grand nègre de très loin, faisant des gestes télégraphiques avec ses bras, paraissant hors d’haleine et excessivement ému.

— Que peut-il avoir ? se demandait-on.

Congo arriva enfin. Mais il avait couru si vite, qu’il ne pouvait pas parler. On le laissa reprendre sa respiration.

— Eh bien ! qu’y a-t-il ? lui demanda Kerbiquet.

— Hommes !… là-bas !… répondit le géant, haletant encore.

— Qu’est-ce que tu dis ?

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