base n’est pas auprès des flots ; on y accède par une succession de vagues rocheuses ; celles où nos maîtres vont de temps à autre se mettre en observation. C’est tout ce que je puis remarquer dans la nuit
« Adieu. Si je venais à ne pas reparaître, ce pourquoi il y a, hélas ! toutes sortes de probabilités, je salue à ma dernière heure, mon ami Julius-Ludovic Van Tratter, mes collègues de l’Académie des sciences de Saardam, et lègue à ma filleule chérie, Wilhelmine Van Tratter, tout ce que je possède. Adieu.
Cette lecture fut suivie d’une longue minute de silence profond. Les Académiciens étaient stupéfaits et consternés. Van Tratter qui était par hasard resté sur la terre pendant qu’on lisait la lettre de son ami, se sentait l’âme pleine de mélancolie. Pour Lhelma, qu’aimait son parrain presque autant que son oncle, elle pleurait doucement. Et elle était aussi jolie, Lhelma, quand elle pleurait que quand elle ne pleurait pas ; davantage peut-être, parce qu’elle devenait alors infiniment touchante.
Jean Kerbiquet s’en aperçut, sans doute, car on le vit tortiller sa moustache avec fureur pendant plusieurs secondes. Puis d’une voix tonnante, et qui fit dans la salle des séances l’effet d’un pavé dans la mare à grenouilles :
— Congo ! s’écria-t-il. Ici, Congo !
Le géant s’approcha, docile.
— Congo, tu as entendu ce qu’on vient de lire ?
— Oui, capitaine.