et le plus difficile en cette matière, c’est de contenter les étrangers et il semble que cette fois, les étrangers soient partis satisfaits. Cela n’a pas toujours été le cas. Les Jurés de Chicago, par exemple, provoquèrent des réclamations très violentes et, dit-on, trop justifiées. Certaines réclamations se sont bien élevées en 1900, mais presque exclusivement de la part d’exposants français et elle visaient, en général, la façon dont le gouvernement avait distribué les décorations de la Légion d’Honneur, plutôt que l’attribution par les Jurys des divers ordres de récompenses dont ils disposaient. Il semble, qu’en effet le gouvernement ait témoigné parfois d’une partialité peu compatible avec la solennité d’une manifestation nationale, dans laquelle la politique n’avait rien à voir. Quelque parti-pris s’accusait également dans les opérations, d’ailleurs si délicates, du Jury des Beaux-Arts.
C’est par les fêtes que s’affirme, en général, le caractère d’une Exposition. Là, se précise aux yeux de tous, la pensée suprême des organisateurs. Les fêtes de 1900 ont été avant tout populaires. Représentations, processions, illuminations furent réglées autant que possible pour le plaisir du plus