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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/160

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la chronique

vitrines imprévues ; il en est ainsi aux époques, et aux lieux où l’art va renaître ou se transformer et quel plus bel hommage lui serait rendu que cete participation volontaire aux labeurs qui l’enfantent, de ceux qui pourraient jouir de ses résultats sans peiner pour les produire ?

Le Nouveau Style existe donc ; il n’est pas seulement prochain, il est présent, et si nous jetons de nouveau un regard sur ces constructions que nous examinions tout à l’heure, nous serons mieux à même de comprendre les tendances qu’elles révèlent et d’expliquer l’échec qu’elles accusent. Ce parti-pris de créer de l’avenir et de ne point reproduire du passé, c’est le signe de l’ambition et de la jeunesse. Le Nouveau Style prétend s’échapper des intérieurs, s’essayer au plein air. Aménager la maison ne lui suffit plus ; il aspire à l’édifier. Quoi d’étonnant s’il n’y réussit pas du premier coup ? D’autant qu’avec une présomption juvénile, il néglige de s’inspirer, sur ce vaste théâtre, des procédés qui lui ont réussi sur une plus petite scène. Au dedans, nous avions loué sa délicatesse de toucher, sa sobriété de goût ;