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Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/161

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de france

dehors, nous voici devant une orgie de décorations, de lourdeurs et d’empâtements qui aggravent et soulignent l’absence d’idées-mères. Dedans, nous avions reconnu l’heureux effet de la variété des matériaux employés ; dehors, il y en a plus qu’un, le plâtre ou plutôt la pierre blanche que le plâtre simule ; du coup, c’est un recul qui se dessine, un recul sur 1889 le fer et la terre cuite, rapprochés par hasard ou par intuition, s’étaient si joliment mariés. Ajoutez qu’ici nulle révolution ne s’est produite dans l’éclairage. Ce sont le même soleil et les mêmes nuages qu’au temps des portiques grecs ou des cathédrales gothiques…

La tâche du Nouveau Style sera donc bien plus difficile à l’extérieur qu’à l’intérieur. En viendra-t-il à bout ? C’est le secret des Dieux. En tous cas il le tentera et certainement, on fera dater de l’Exposition de 1900, nombre des efforts auxquels il va se livrer pour y parvenir.

Les Beaux-Arts.

Ue tableau et la statue ne comportent aucune rénovation analogue. On ne peut point inventer