internationales, les luttes sociales ne viennent pas détruire les fruits d’une récolte qui s’annonce si belle. L’école historique et sociale aura peut-être moins d’éclat que l’école purement littéraire dont elle prend la place, mais elle sera plus utile à la nation et à l’humanité.
Elle a causé quelque émoi ; elle en eût causé davantage ou du moins d’une façon plus apparente, si un grand nombre « d’intellectuels », pris entre l’effroi de voir toucher à la langue nationale de façon si brutale et le désir d’approuver aveuglément les actes d’un ministère qui a leurs sympathies, n’avaient pris le parti de ne rien dire. Quelques-uns pourtant, chez qui le second de ces sentiments fut plus puissant que le premier, s’enthousiasmèrent et prônèrent les arrêtés du ministre de l’Instruction Publique comme une victoire sur le cléricalisme ; ce qui prouve tout uniment qu’il y a des intellectuels qui sont en même temps des imbéciles.
Quatre points de vue sont à considérer dans cette réforme dite de l’orthographe : le principe,