aussi entre la France et les puissances qui ont signé des pactes commerciaux avec elle depuis 1892 : la Suisse, qui progresse de 12 millions, et l’Italie, qui se majore de 21. Par contre, les États-Unis perdent 196 millions, l’Espagne 87, la Russie 103. À la sortie, la France triomphe sur toute la ligne. Ses ventes à l’Angleterre atteignent le total énorme de 1.239 millions, en avance de 217 sur l’exercice précédent (le trafic total des deux États monte ainsi à 1.830 millions). En Belgique, elle progresse de 57 ; de 63 en Allemagne ; de 14 en Suisse ; de 45 aux États-Unis ; de 49 en Italie ; de 66 en Espagne.
Aux entrées, il y a eu en 1899, énorme majoration (491 millions) sur les matières nécessaires à l’industrie, puis sur les produits fabriqués (110 millions). Un recul de 555 millions sur les matières d’alimentation s’explique par l’abondance des récoltes : cette réduction porte presque entièrement sur les céréales dont la France achetait 632 millions en 1898 et 143 seulement en 1899. L’augmentation à la sortie porte pour une faible fraction (13 millions) sur les matières d’alimentation, pour un contingent notable sur les matières premières de l’industrie et pour beaucoup plus de