ses grandes lignes, son protectorat traditionnel. On conçoit l’effet produit en Orient. Il ne fut pas moindre en Europe. Des félicitations unanimes et la plupart sincères affluèrent au quai d’Orsay. M. Constans retourna à Constantinople où, en son absence, l’ambassade avait été dirigée avec un tact consommé par le conseiller, M. Edmond Bapst. Il est permis de penser que, formulées par des hommes compétents, les félicitations adressées à la France ne visaient pas seulement les résultats obtenus par elle, mais aussi la perfection professionnelle d’une si belle campagne diplomatique.
Le protocole final imposé par l’univers civilisé à l’empereur de Chine a mis fin à une longue et terrible aventure. L’envoi en Allemagne et au Japon de missions expiatoires, l’érection de monuments commémoratifs du meurtre du baron de Ketteler et de la profanation des cimetières chrétiens, toute une série de châtiments, prison perpétuelle, mise à mort, dégradation posthume, infligés aux principaux coupables ou à leur mé-