moire, la suspension des examens pendant cinq ans dans les villes où des étrangers furent massacrés ou maltraités, l’interdiction pendant deux ans d’importer des armes ou des munitions, la démolition des forts de Takou et des autres forts situés entre Pékin et la mer, l’occupation par des troupes internationales de douze points principaux sur cette même route, la transformation du Tsong-Li-Yamen et la modification complète du cérémonial en usage pour la réception des ambassadeurs étrangers, enfin une indemnité globale de 450 millions de taëls : telles furent les satisfactions données par la Chine et au prix desquelles les puissances consentirent à retirer le gros de leurs troupes. Ces satisfactions si sagement réglées constituèrent un succès de plus pour la diplomatie Française, car ce fut la fameuse Note de M. Delcassé, qui, acceptée par les puissances, devint la base des pourparlers.
Le retour en France du général Voyron, chef du corps expéditionnaire Français, s’accomplit avec toute la pompe désirable. Le général reçut des félicitations d’autant mieux méritées qu’on sut bientôt que ses talents diplomatiques avaient été à la hauteur de ses talents militaires. Trois lettres