entraîné dans le sillage bureaucratique des autres ministères plutôt que d’adopter l’organisation inédite qui pouvait seule convenir à son caractère très spécial ; aucune précaution ne fut prise pour y parer.
En 1889 a été créé un « service géographique des colonies Françaises » qui s’est déjà fait remarquer par ses intéressantes publications cartographiques dont 13 sont consacrées à l’Indo-Chine, 35 à l’Afrique occidentale, 5 à Madagascar, 1 à la côte des Somalis et 2 à la Guyane. Le service géographique publie également depuis 1898 une Revue coloniale mensuelle qui contient les comptes rendus de missions et d’importantes études agricoles, industrielles et commerciales.
Depuis 1890, le « Service de santé » a été réorganisé sur des bases meilleures et plus étendues. Les hôpitaux coloniaux comprennent un total de 6.041 lits ; les plus récemment établis, ceux de Saïgon, de Dakar et d’Hanoï ne laissent rien à désirer au point de vue des perfectionnements scien-