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la chronique

Mais ces milieux Parisiens ne sont pas tous accessibles à un écrivain. Il en est dans lesquels on ne pénètre ni en se donnant de la peine ni même en devenant illustre et ce qui trompe peut-être les romanciers, c’est que ces milieux-là, au premier abord, n’ont pas l’air fermés. Les portes en paraissent grandes ouvertes ; ils jettent un regard en passant et se croient renseignés… Celui qui écrit ces lignes n’a — est-il besoin de le dire — aucune prétention de reprendre l’œuvre géante tentée par Zola. Mais les simples notes qu’il a réunies pourront être utiles à ceux qui, dans la suite, auraient l’ambition de s’y essayer ; leur principal mérite est d’émaner d’un Parisien que les hasards de la naissance et de l’existence ont abondamment pourvu de ces renseignements qui ne s’acquièrent point par l’étude mais seulement par la vie.

L’Aristocratie.

« L’ancien régime » est représenté à Paris par l’aristocratie. Mais l’aristocratie ne forme point un tout homogène, comme le croient les lecteurs