lèle ; de tous les exercices c’est celui dans lequel les Français sont le moins experts (nous ne parlons pas bien entendu du patinage et des sports de neige qu’ils ne peuvent pratiquer qu’occasionnellement). Non seulement aucun effort n’a été fait pour élever dans les villes des piscines scolaires, mais il n’existe pas à Paris de piscine de luxe pour les particuliers et celles qui ont été créées n’ont pas réussi. Les populations côtières elles-mêmes pratiquent médiocrement la natation ; les rares concours institués par certaines municipalités ont groupé peu d’adhérents et le jeu de water-polo n’a pas chance d’entrer de sitôt dans les mœurs.
C’est une question de savoir si, tout compte fait, il n’y a pas en France, chaque été, plus de chasseurs que de pièces de gibier. La chasse passionne le Français en raison inverse de la petitesse du domaine dont il dispose et de la rareté du gibier qui s’y trouve ; le chasseur Français est un être passablement ridicule ; les romanciers ont exercé