lequel l’Allemagne s’installa sur le littoral chinois fut précisément commis en représailles du meurtre de missionnaires allemands ? Les grandes puissances qui ont maintenant des « pieds à terre » en Extrême-orient et, en tous cas, des flottes de guerre sont en état de protéger elles-mêmes leurs ressortissants, quels que soient le costume qu’ils portent et le culte auquel ils appartiennent. On conçoit que, même fermement maintenu entre les mains de la France par la volonté du Saint-Siège, un tel protectorat présente dans la pratique de sérieux invonvénients. C’est alors qu’il risquerait de devenir une source d’ennuis et d’embarras continuels et que le mot de M. Combes, non justifié dans le passé, se trouverait l’être pour l’avenir. Mais il n’est guère à prévoir que le souverain Pontife s’inquiète de conserver à la république un privilège dont à ses yeux elle se montre si peu digne.
Reste le troisième protectorat, celui dont il appartient au seul gouvernement français de fixer les limites et qui s’applique aux missionnaires considérés non pas en tant que missionnaires mais en tant que citoyens. Nul, semble-t-il, n’a rien à objecter à ce que la France subventionne et